L'INDICIBLE

"La rhétorique devrait être enseignée au Lycée dès la classe de première. C'est un projet politique : une société dans laquelle les individus sont plus éclairés et exigeants est une société où ils seront plus en mesure d'exercer leur citoyenneté. Une démocratie, c'est un régime où le pouvoir rhétorique est partagé". Clément VIKTOROVITCH (Docteur ès Sciences Politiques - Professeur de Rhétorique)

vendredi 30 novembre 2007

Nov./26) Constatation rapportée de Chine par qui vous savez

"Tous les réactionnaires sont des tigres en papier."

MAO

Message de notre Présidente, Jeannette

25) Pas de Question Sociale en Douce France !

Et non ! Il faut arrêter de délirer là-dessus ! Ce qui se passe dans les banlieues n'est qu'une affaire de voyoucratie, économie parallèle, refus de l'autorité etc. etc. Fermeté et répression sont les seules solutions et elles seront au rendez-vous... C'est LUI, Zy2x, qui nous l'assène encore et encore, sans le moindre doute, sans le moindre scrupule, sans la moindre réflexion, sans la moindre prudence.... car il se pourrait, qu'avec de tels discours, il attise une exportation de cette violence des banlieues vers les centres des villes, et pourquoi pas Neuilly ??? N'a-t-il pas encore eu le culot de dire que, depuis 30 ans, rien n'a été fait en matière de logement dans les banlieues. C'est vrai qu'à Neuilly, c'est particulier !
  • Il est clair que cet homme-là ne peut exister que dans l'agressivité, instinctive plus que réfléchie, et dans la désignation de coupables et d'ennemis, de préférence issus de l'émigration et aussi des petits "privilégiés" style cheminots. Tout ça dans un discours égalitaire qui anticipe logiquement le soutien de l'opinion.
  • Cadeaux fiscaux aux riches, mais équilibre avec les tests ADN pour les plus fragiles ou la répression dans les banlieues. Il faut donner aux pauvres le sentiment qu'il y a encore plus petits qu'eux, sur lesquels on n'hésite pas à taper ! L'incapacité à traiter les problèmes économiques conduit classiquement à désigner un ennemi !
  • Mais avec les grèves pour la défense des régimes spéciaux, Sarko s'est aventuré sur le terrain de l'économie et des luttes sociales. Les salariés sont renvoyés à leurs propres préoccupations. En dénonçant les petits privilèges, Sarko rappelle à tous qu'il défend les gros. Les salariés font le constat de sa nullité économique et sociale. Son activisme tous azimuts ne masquera bientôt plus rien de son véritable projet.
  • Sarko, nullité économique, c'est plausible ! Il suffisait d'entendre ses propositions sur le pouvoir d'achat, hier soir. C'était à pleurer ! "Monétiser les RTT, négocier les tarifs avec les marchands de portables, et surtout, surtout, travailler plus pour.... Bref, tout faire pour ceux qui se lèvent le matin etc. etc."
  • Sarko, par son agressivité instinctive, est anxiogène. C'est un homme de droite qui incarne plus le désordre qu'autre chose. Il est incapable de prendre en charge la dimension présidentielle, symbolique de l'Etat, de la Nation, qu'il se doit d'incarner. Son personnage crée un vrai sentiment d'insécurité. Pourra-t-il continuer, durant 5 ans, à taper sur les plus humbles et à punir les plus démunis ? Son respect immodéré pour les gros aura du mal à trouver un équilibre.
  • Il semblerait que même les milieux patronaux commencent à se méfier de lui. Sa politique étrangère est coûteuse. D'autre part, il flatte ceux qu'il suppose être les forts, les Etats-Unis, et s'en prend aux plus faibles comme la Russie, l'Iran ou l'Afrique, pourquoi pas la Chine. Ce sont pourtant les ressources de ces derniers qui sont nécessaires à l'économie française ! Pour Sarko, tous les gros sont avec lui ! Donc, aucun risque !
  • Mais les classes dirigeantes, ça ne se réduit pas aux copains milliardaires et aux participants de la nuit du Fouquet's ! Sarko pourrait tomber de haut, et bien plus vite qu'on pourrait le croire !!!
Aujourd'hui, pour la première fois dans les sondages,
il passe au-dessous de la barre des 50% de bonnes opinions !

A bientôt sans Sarko, GUY