* Comment fera le deuxième Edouard Premier Ministre pour défendre la suppression de la taxe d'habitation, le maintien des 35 heures, la suppression de seulement 100 000 postes de fonctionnaires (au lieu des 250 000 qu'il préconisait durant la campagne présidentielle). Lui, qui gueulait si fort contre ces mesures macroniennes !
* Nous voilà donc clairement à droite, malgré tout, et nous avons bonne mine ! Tout va bien et je vous parie le parapluie que je n'ai plus, que nous allons retrouver au gouvernement le reptile Raffarin (qui joue le rôle du "sage"), qui, en quelques mois de campagne présidentielle, a soutenu au moins cinq personnages différents, de Sarko à Macron. Et pourquoi pas aux affaires étrangères où son attitude cool et arrangeante, tout comme son fondement faux-cul et magouilleur feront merveille !
* En conclusion, il s'avère que les pros carriéristes de la politique n'ont encore rien compris à ce que se passait. Ils continuent dans le déni et dans le refus de penser, même a minima, qu'ils sont toujours à côté de la plaque ! cf. les discours de Baroin, Copé, Menucci, Cambadélis & co !
* Pourtant, je salue le courage du "nouveau" maire de Nice, l'inconnu Christian Estrosi, qui débuta sa carrière politique en 1983 avec l’appui du maire de Nice de l'époque, le mafieux Jacques Médecin. Christian Estrosi est élu conseiller municipal de Nice. Il devient alors l'adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. En 1989, il est élu à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. Le beau Christian prétend n'avoir jamais rien su des escroqueries et de l'antisémitisme de son mentor, ex-secrétaire d'état de Giscard, condamné maintes fois à des peines de prison ferme (système de crime organisé sur la Côte d'Azur, autour du maire de Nice).
* Jacques Médecin est mis en examen pour la première fois en novembre 1989 pour délit d'ingérence, aujourd'hui abus de bien social, à la suite de la plainte d'associations visant l'achat de publicité par la Mairie de Nice dans un journal dont le maire est le propriétaire. Jacques Médecin démissionne en septembre 1990 de tous ses mandats et s'enfuit à Punta del Este en Uruguay. Il fait ensuite l'objet de plusieurs mises en examen et condamnations en France: Mais Christian ignorait tout ça, même en sa qualité d'adjoint au maire ! Pourtant, il a lui aussi tenté d'imiter son maître : mis en examen dans l'affaire du golf de Nice en 1989 (avec sa femme, comme les Balkany !), condamné pour diffamation en 2005, accusé de détournement de fonds publics par l'association anticorruption "Anticor" en 2013 etc.
* Christian milite aussi pour le rétablissement de la peine de mort en 1991, contre le PACS et les unions homosexuelles dès 1998, remet en cause la règle du droit du sol, rend hommage, le 1er mai 2014, aux militants de l'OAS morts pour l'Algérie française, dont Jean Bastien-Thiry, fusillé pour avoir organisé et conduit l'attentat du Petit-Clamart contre le président de la République Charles de Gaulle, sans oublier ses perpétuelles attaques contre les Roms et les gens du voyage, contre l'Islam etc. !
* Avec son CV un peu désordonné, notre Christian pourrait bien aussi trouver un poste chez Macron et Edouard, car il s'emploie sérieusement à sucer les roues en ce moment ! Il le fait mieux que Manuel Valls, trop imbu de ses capacités "exemplaires" !
A bientôt ! GUY
