L'INDICIBLE

"La rhétorique devrait être enseignée au Lycée dès la classe de première. C'est un projet politique : une société dans laquelle les individus sont plus éclairés et exigeants est une société où ils seront plus en mesure d'exercer leur citoyenneté. Une démocratie, c'est un régime où le pouvoir rhétorique est partagé". Clément VIKTOROVITCH (Docteur ès Sciences Politiques - Professeur de Rhétorique)

samedi 1 août 2020

Août 2020 / 01) Infos mensuelles

* 1.467 articles ont été publiés par les cousin(e)(s), sur ce blog depuis le 5 août 2007. Minable !

* 86.882 visites du monde entier sur le blog depuis la même date ! Chiffre toujours en forte augmentation. Intéressant de savoir que le blog est lu, mais très décevant au regard du nombre d'articles publiés !

* Les Anniversaires archivés : Maëlla le 08, Niels le 16, Mireille le 19, Natalia le 20.

Très heureux anniversaire à toutes et tous !

* Deux autres anniversaires à retenir : l'association « Amj-Leuz » a été créée par notre fondatrice Jeannette, au Tréhou, le 3 août 2003, il y a donc 17 ans. Quant au Blog « AMJ-LEUZ, la mémoire et le lien », il est né il y a 13 ans, le 5 août 2007 !

*** Mais, que signifie A.M-J – LEUZ ? Beaucoup doivent encore l'ignorer ! Eh bien tout simplement : Alexandre et Marie-Jeanne – Leuzeureugan. Ce sont les prénoms de nos aïeux, Alexandre Cann (27 novembre 1872-28 avril 1949) et Marie-Jeanne Miossec, dite « Mémé » (4 février 1884-2 janvier 1967). Leuz est un raccourci de Leuzeureugan, village au nord-est du bourg du Tréhou, à la limite de la commune de Ploudiry. Plusieurs fermes composent ce village où était né Alexandre.

* Marie-Jeanne vivait à Quillévénec, ferme proche du bourg. Elle n'avait pas 16 ans quand, en 1899, elle accepta d'épouser Alexandre (qui en avait 27 passés).

* Elle rejoignit alors son époux à Leuzeureugan. Mais, éloignée du bourg qu'elle connaissait bien, Mémé était découragée par sa vie dans la ferme. Après avoir mis ses filles en pension, elle avait un argument supplémentaire pour convaincre Alexandre qu'il fallait changer de condition. Lui aussi était conscient des difficultés posées par leur isolement. Ils avaient tous les deux un désir d'instruction, une envie de sortir de cette sous-classe représentée par la célèbre Bécassine !

* Alors, dès 1908, avec le produit de la vente du matériel et du cheptel et d'un partie de la dot héritée de sa mère, Alexandre fit construire une maison à la sortie du bourg, aujourd'hui la maison de Lucienne. Une maison d'un étage et un grenier. Le bas était réservé au commerce, mis à part une cuisine.

* Ils étaient donc devenus commerçants. D'un côté un café avec une grande cheminée et quelques tables de bois verni et leurs bancs. Un petit coin était réservé au tabac. De l'autre côté se trouvait épicerie, mercerie, graines et engrais, quincaillerie, avec ses rayonnages et un comptoir où trônait la fameuse balance « Roberval », pour peser clous, vis et divers ! Le « Bon Marché » était né au Tréhou, après une belle fête inaugurale le 14 juillet 1908.

* Le commerce dura encore longtemps après Mémé et Alexandre, avec Francis et Marguerite, Maurice et Germaine, Lucienne et Jean.

* Alexandre développa le commerce par une entreprise de transport de marchandises et de voyageurs, notamment pour convoyer les clients aux foires et marchés de environs. Six chevaux piaffaient dans l'écurie avant d'être attelés aux charrettes et voitures légères.

Alexandre (1872-1949) fut maire du Tréhou de 1914 à 1925.

*** Ces anecdotes sont extraites de la belle et très documentée brochure rétrospective familiale écrite par Jeannette, « Des gens ordinaires... »

Petite Gazette du mois

  • Grande inquiétude au sujet de nos 20èmes rencontres cousiniques, prévues le samedi 22 août 2020 au Tréhou !!! Devons-nous les maintenir, au moment où la circulation du « coronavirus » semble s'intensifier dans notre région, où les informations contradictoires des politiques et des scientifiques s'amplifie.

  • Déjà beaucoup de familles ont décidé de ne pas y participer cette année (personnes à risques, craintes diverses). D'autant plus qu'il semblerait, d'après les autorités sanitaires, que les risques d'infection seraient les plus importants dans les fêtes et rassemblements familiaux.

  • Il s'agit donc maintenant de prendre la décision de maintenir ou pas les rencontres 2020 ? Nous savons d'ores et déjà que nous serons très peu nombreux (25 tout au plus), et que la mairie du Tréhou peut, suite aux instructions départementales et nationales, interdire à tout moment l'utilisation de ses salles pour des rencontres familiales ou associatives !

  • Notre souci principal sera pour nos cousins qui auraient déjà fait des des réservations pour assister à ces rencontres ? Je pense notamment à Martine, Louis, Quentin et Camille (avion et hôtel).

  • Donnez-nous vite votre avis là-dessus.

A bientôt ! Le Chargé de Mission (à vie), GUY